Envie de te dire tout ça...
C’est notre dernier jour en Haute-Savoie, déjà.
Je n’ai pas vu passer le temps ici. Le coin est sans aucun doute l’un de mes préférés en France. Sans rire, le cadre n’a absolument rien à envier aux cartes postales d’Asie.
Certes c’est trop calme pour le Jean-loup d’aujourd’hui… mais je me vois tout à fait passer mes vieux jours par ici. On en reparle dans quelques décennies !
Anyway…
J’espère que tu vas bien en ce début d’après-midi. De mon côté la journée d’hier a été intense. Si tu as l’habitude de lancer de nouveaux produits, tu connais sans doute ça :
Même quand c’est loin d’être la première fois (ça doit être mon 23ème lancement je dirais, à vue de nez), tu te mets toujours un peu la pression.
Pendant les jours qui précèdent, tu penses, tu respires, tu vis ton produit.
Tu es à l’affût de chaque nouvelle idée que tu pourrais ajouter pour l’améliorer, ou rendre tes textes de vente plus percutants…
Tu te creuses la tête pour trouver la façon la plus pertinente de présenter les choses…
Tu cherches les meilleurs angles, les meilleurs exemples, les meilleures histoires pour créer des déclics chez les gens que tu veux aider…
Et même si tu es convaincu que ton produit est une tuerie, tu n’arrives jamais vraiment à faire taire cette voix dans ta tête qui te chuchote :
« Est-ce que ça va vraiment leur plaire ? Est-ce que ça va les aider ? Tu es peut-être complètement à côté de la plaque… Ce n’est pas de ça dont ils ont vraiment besoin… Ce n’est pas assez bien, tu dois faire beaucoup mieux que ça… »
Bref, plus le jour J approche, plus tu gonfles intérieurement comme un soufflé. Et même avec les années d’expérience, tu as toujours la patte qui tremblote quand vient le moment d’appuyer sur le bouton « Envoyer » de ton autorépondeur…
Tu vois de quoi je veux parler ?
Perso cette pression, avant je me la mettais parce que j’avais BESOIN de vendre. Mon lancement devait fonctionner pour que je puisse manger et payer mon Airbnb la semaine d’après.
Clairement… c’était loin d’être la meilleure situation.
D’un côté la nécessité te pousse à te bouger les fesses, mais de l’autre, il n’y a rien de pire que de vendre dans une énergie de manque.
Surtout, le vrai souci, c’est que du coup je lançais mes produits en mettant mon focus sur MOI. Ce qui était, là encore, très loin d’être la meilleure façon de vendre (je t’en parlais dans le mail sur la peur de vendre).
Et maintenant que je n’ai plus besoin de vendre à court terme ?
Qu’un flop sur un lancement ne mettrait plus en danger ma sécurité financière ?
Je pensais que la pression aurait complètement disparu. Que je lancerais mes produits comme on va acheter une baguette de pain…
… mais en fait ce n’est vraiment pas le cas. La pression est encore bel et bien là.
Elle prend simplement racine à des endroits différents : aujourd’hui c’est ce satané perfectionnisme qui me joue des tours.
J’ai peur de ne pas faire assez bien.
Peur de m’être trompé sur toi, sur ce que tu veux, sur tes problèmes, sur ce qui te bloque, tes objectifs, ce dont tu as vraiment besoin.
Peur de ne pas parvenir à me connecter à toi et que tu ne puisses pas saisir pleinement le message que j’essaye de te faire passer.
Peur que tu ne sois pas touché par mes mots, mes idées, mes histoires.
Peur que tu te dises que je ne suis pas la bonne personne pour t’aider finalement.
Bref, je flippe de ne pas être à la hauteur.
Et tu sais quelque part, aussi étrange que cela puisse paraître…
Cette peur me rassure.
Je me dis que le jour où je ne la ressentirai plus, ce sera le moment de changer de métier. Parce que lorsqu’elle vient s’immiscer en moi à chaque fois que je crée quelque chose, c’est un message fort qu’elle m’envoie :
Elle m’indique que ce que je fais, je le fais pour les bonnes raisons.
Que ce ne sont pas juste des mots, lorsque je te dis de te concentrer sur ce que tu apportes, plutôt que sur ce que tu reçois. De switcher de TOI à EUX.
C’est une idée que je vis réellement, physiquement, viscéralement.
Cette peur me prouve que je fais bien ce métier par amour, pas par cupidité.
Que je suis aligné avec mes valeurs, et avec ma mission qui est d’aider ma communauté à évoluer vers la vie qu’ils veulent se créer.
Tu le sais comme moi : en tant que créateur, parfois tu es amené à dire ou écrire des choses parce que tu penses que c’est ce que les gens ont envie d’entendre, ou parce que c’est ce que les autres font… mais en réalité ça ne colle pas vraiment avec qui tu es.
Il y a une dissonance.
Pourtant toi ce que tu veux, c’est que ça résonne.
Car s’il y a bien une chose dont je suis convaincu, c’est celle-là :
Ce n’est que le jour où tu t’alignes, quand tu fais tomber les masques et que tu t’exprimes tel que tu es à l’intérieur… que tu deviens vraiment bon dans ce que tu fais.
C’est le jour où tu commences à voir ton métier comme une véritable mission, et que tu prends l’entière responsabilité d’aider les gens, avec les ressources que tu as en toi, tout ce que tu peux leur apporter.
Sans jouer de rôle.
Sans chercher à paraître ce que tu n’es pas.
Juste toi. Et eux.
Toi avec eux.
Ce n’est qu’à ce moment-là que tu arrives à te connecter vraiment à ton audience, à les entraîner, à avoir un véritable impact sur eux, et que par effet de causalité tu commences à avoir les résultats que tu veux.
C’est quand tu les aides EUX, en étant pleinement TOI, que la magie opère.
Il est 9h30 à la Chapelle-d’Abondance au moment où je t’écris ces lignes. Je suis sur le balcon de notre appartement de vacances, il fait bon, le paysage est somptueux…
J’aurais pu t’écrire un mail pour te dire à quel point mon nouveau produit est génial.
J’aurais pu te persuader que tu ne veux surtout pas rater cette opportunité.
J’aurais pu te rappeler que le gong est déjà demain soir à minuit.
Je l’ai souvent fait par le passé.
Mais la vérité c’est que ça n’aurait pas été vraiment moi.
Aujourd’hui, moi ?
J’avais juste envie de te dire tout ça.
Jean-loup
PS :
Si tu penses que mon produit est vraiment génial, que tu veux vraiment le rejoindre avant le gong demain soir à minuit, tout ça tout ça…
… je me ferai un plaisir de t’y accueillir : https://marketingvisceral.fr/the-selling-revolution
Je n’avais pas envie de le pitcher aujourd’hui parce que je voulais vraiment te dire ce que je t’ai dit.
Mais si tu veux plus d’infos ou si tu as des questions, tu peux me les poser. Je ferai de mon mieux pour y répondre avant la fermeture des inscriptions.
PPS : ce mail était bien le cinquième de la série de lancement de The Selling Revolution. Si tu veux nous quitter en cours de route, et ne pas recevoir le dernier mail de cette série demain, tu peux toujours cliquer pour te désinscrire (tu resteras inscrit à ma liste principale).