| Marketers are Storytellers | Avant-propos (1/6)


(Temps de lecture : 8 minutes)

Bienvenue dans cette nouvelle série d’emails, que j’ai baptisée Marketers are Storytellers.

Cette semaine, je vais t’envoyer un email par jour (jusqu’à samedi) avec un objectif clair : te proposer une approche originale du marketing en ligne, basée sur le storytelling.

Cette approche, qui est devenue le coeur de mon travail au fil des mois tant elle me fascine et résonne pour moi, est très loin d’être pour tout le monde…

Elle prend le contrepied de ce que je m’amuse à appeler « la bien-pensance du petit monde webmarketing ». À toi de juger si c’est pour toi ou non.

Cela dit, comme je ne fais pas d’acquisition de masse et que ma communauté est (volontairement) petite et hypersélective, je suis sûr à 99% que ce que je vais partager va énormément t’intéresser.

Si ce n’est pas le cas cependant, tu trouveras un lien pour te désinscrire de la série en PS dans chaque mail. N’hésite pas à cliquer dessus à tout moment (je ne t’en voudrai pas, promis !)

Juste avant de commencer…

Je dois t’avouer que je suis surexcité (un vrai gosse !) en m’attelant à la rédaction de cette série.

Ça fait des mois que je suis littéralement subjugué par le nouveau monde dont je m’apprête à t’ouvrir les portes.

Des mois que je vais de nouvelles idées en nouveaux concepts, et plus j’avance, plus je me rends compte que le sujet est profond, et qu’il y a toujours plus de strates à explorer.

Une découverte en cache une autre, puis une autre…

… et à mesure que tu apprends de nouvelles choses, tu te prends des grands coups d’humilité en pleine tronche : tu réalises qu’en fait tu ne sais rien, que la plupart des choses que tu croyais vraies sont fausses, et qu’il te faudrait plusieurs vies pour te rapprocher un tant soit peu de la vérité.

Eh non, au risque de te décevoir, je ne détiens pas la vérité.

Je teste des choses tous les jours.
Je me trompe tous les jours.
Je change d’avis tous les jours.

Et c’est en pleine conscience de cet aspect que je souhaite que tu abordes cette série :

Ce que je vais partager avec toi, ce sont des concepts qui me fascinent, des grands principes dont je me plais à penser qu’ils sont vrais, des stratégies qui fonctionnent pour moi

… mais en aucun cas tu ne dois prendre ça comme des vérités absolues pour toi. Ta vérité est sans aucun doute très différente de la mienne.

Ton job cette semaine, donc ? (si tu l’acceptes !)

C’est de confronter tout ce que je partage avec tes idées et tes croyances à toi. Puis si ça résonne, de te creuser la tête pour adapter ça à ta propre réalité (ne cherche pas de template à recopier ou de plan étape par étape, tu n’en trouveras pas.)

Ceci étant dit… let’s go !

Avant de te parler du QUOI et du COMMENT, je voudrais qu’on s’attarde un peu sur le POURQUOI.

POURQUOI veux-tu créer/développer ton business sur le web ?

Probablement pour être indépendant financièrement, ou pour être en sécurité dans un monde qui part en vrille, ou bien pour vivre de ta passion, ou encore peut-être, pour avoir de l’impact sur le monde.

Très bien, on veut tous ce genre de choses… mais POURQUOI ?

Quand on y regarde de plus près, toutes ces raisons ne sont que des moyens d’accéder à la fin la plus simple et universelle du monde : se sentir bien.

Être heureux.
Vivre une vie enthousiasmante et épanouissante, selon la conception de chacun.

Ça semble très simpliste, n’est-ce pas ?

Pourtant la totalité de nos actions sont dirigées, en bout de chaîne, vers ce simple objectif.

Quand tu crées un business ? Tu veux te réaliser, impacter le monde et t’enrichir pour te sentir bien.

Quand tu procrastines ? Tu repousses l’inconfort à plus tard pour te sentir bien maintenant.

Quand tu vends un organe pour acheter l’Iphone 12 dès sa sortie ? Tu te dis que le confort et le statut que tu en obtiendras t’aideront à te sentir bien.

Quand tu t’engages bénévolement pour aider les plus démunis ? Tu veux pouvoir te dire que tu es une bonne personne qui aide les autres parce que ça te fait te sentir bien.

Certains verront là une conception égoïste du monde… moi je dis que c’est une vision réaliste.

Tu es humain.
Je suis humain.
Nos clients sont humains.

Et même s’ils emploient des moyens très différents pour y parvenir, dans le fond tous les humains veulent exactement la même chose : se sentir bien.

En fin de compte, le bonheur est le seul et unique élément de mesure d’une vie réussie.

Tu peux avoir tous les signes extérieurs de succès : être beau, riche, sortir avec les plus belles nanas du monde, voyager 365 jours / 365…

… si ça ne te rend pas profondément heureux, alors malgré les apparences, tu auras raté ta vie.

À l’inverse, si tu vis en slip dans une hutte perdue dans la forêt, que tu prends des bains de boue et que tu manges des pissenlits, mais que tu kiffes chaque jour un peu plus que la veille de cette façon ?

Alors malgré les apparences, tu auras réussi ta vie.

Parce que quand tu creuses au plus profond de ce qu’est la vie, et que tu enlèves tout le superflu, tu te rends compte que le seul truc qui compte au final, c’est ça : se sentir bien.

De ce principe simple ?

Il y a deux idées fondamentales qui émergent, sur lesquelles la suite de cette série sera basée :

La première, c’est que même en ayant un business qui fonctionne, si tu ne t’épanouis pas dans ce que tu fais et dans la manière dont tu le fais, alors tu es sur la mauvaise voie.

C’est le cas de la plupart des personnes qui viennent à moi aujourd’hui : vu de l’extérieur ils ont réussi, ils sont indépendants financièrement avec des business qui génèrent déjà 50, 100, 150k€ par an pour certains.

Mais dès que tu mets le nez à l’intérieur, tu t’aperçois qu’en fait ils ne sont pas heureux.

Pas fiers du travail qu’ils produisent.
Pas alignés avec les méthodes et les stratégies qu’ils utilisent.
Pas enthousiasmés par le process quotidien.

J’ai moi-même vécu ça durant toute une période, jusqu’à ce que je décide de changer radicalement ma façon de travailler en créant Marketing Viscéral.

À l’époque, j’étais déjà libre financièrement, mon business tournait bien, vu de l’extérieur on pouvait penser que j’avais réussi.

Mais en fait j’étais passé à côté de l’essentiel.
Le pourquoi je faisais tout ça.

Je ne me sentais pas bien.

Je n’étais pas fier de mon travail : je dépensais plus d’énergie à essayer de persuader les gens, qu’à leur apporter véritablement de la valeur.

Je n’étais pas aligné avec mes stratégies et mes méthodes : grandes braderies sur mes produits à tour de bras, hacks de persuasion pour POUSSER les gens à acheter, copywriting de bas étage, produits créés à la va-vite et j’en passe…

Je n’étais plus enthousiasmé par le process quotidien : j’aime écrire plus que tout, mais écrire un mail tous les jours avec pour seul objectif de POUSSER les gens à acheter ma came, c’était plus mon truc (en fait ça ne l’a jamais été).

Je dois bien te l’avouer : j’avais parfois le sentiment d’être un poissonnier sur un marché, genre « Il est frais mon poisson ! Seulement 10€ le kg spécialement vous aujourd’hui M’sieurs-Dames ! »

Et quand tu regardes la masse des marketeurs sur le web d’aujourd’hui ?

On n’est vraiment pas loin de cette image.

Et certains s’épanouissent de cette façon, tant mieux pour eux. Mon rôle n’est pas de juger quiconque.

Mais personnellement j’avais besoin de faire les choses différemment pour me sentir bien.

D’autant plus que ces marketeurs sont peu à peu rattrapés par une autre réalité, qui est que les gens en ont marre de ce type de marketing, et sont de moins en moins dupes.

Ça nous mène à cette seconde idée fondamentale : la seule chose que veulent tes clients, comme toi et moi, c’est être plus heureux.

Et donc ta seule chance de gagner, c’est de parvenir à les emmener vers l’état psychologique dans lequel ils se racontent à eux-mêmes l’histoire suivante :

« Je serai plus heureux AVEC ce créateur, avec son contenu, avec ses produits… que SANS ».

La vérité, ou plutôt ma vérité, c’est que tu ne peux pas POUSSER les gens à se raconter cette histoire (contrairement à ce que disent les adeptes de la persuasion hardcore).

Tout ce que tu peux faire, c’est les ATTIRER, les guider, les influencer pour qu’ils développent d’eux-mêmes cette croyance peu à peu (j’ai beaucoup à te dire sur le sujet dans les prochains mails).

Tu peux fertiliser le terrain, et y planter des graines…

… mais tu n’as en aucun cas le pouvoir d’y faire pousser des arbres comme par magie. Même un « -70% jusqu’à 23h59 » ne le peut (choquant, je sais…)

C’est du croisement entre ces deux grandes idées qu’est née l’approche originale que tu vas découvrir dans cette série. Une approche grâce à laquelle toi et ta communauté…

… vous allez vous sentir bien.

Tout simplement.

J’ai hâte de t’en dire plus. Rendez-vous demain, même endroit, même heure.

— Jean-loup

PS : tu cherches le lien entre tout ça et le storytelling ? Patience, on y vient…

PPS : je lis TOUS les messages que je reçois, même si je prends parfois un peu de temps pour y répondre. Si tu as des idées ou des remarques en tête après ce que tu viens de lire, n’hésite pas à les partager avec moi !

PPPS : ce mail était le premier d’une série de six. Si tu ne souhaites pas recevoir les suivants, il te suffit de 
cliquer ici pour te désinscrire de la séquence (et si tu souhaites te désinscrire complètement de ma liste, tu trouveras un lien tout en bas de chaque mail)